François Duval




 



François Duval intègre le Conservatoire d’art dramatique de Paris et devient l’élève de Marcel Bluwal. Il multiplie les rôles au travers de nombreuses collaborations artistiques. On a pu le voir notamment dans Les Parents terribles de Jean Cocteau, Six personnages en quête d’auteur de Pirandello, Les Sorcières de Salem de Arthur Miller, Les Exilés de Joyce, Volpone de Jules Romains, Lorenzaccio de Musset, Fool for love de Sam Shepard, Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo…
 

En 1993, il crée la Compagnie Fortune Carrée, du nom de cette toute petite voile que l’on hissait sur les bateaux pour sortir de la tempête qui malmenait les trois-mâts. L'Oiseau n'a plus d'ailes est le premier spectacle qu’il joue et met en scène à partir des lettres de Peter Schwiefert. L’élan que connaissent les représentations parisiennes et avignonnaises à l’Escalier des Doms dans le cadre du Off lui permet de monter une tournée jusqu’en juin 1996.
Peu de temps après, il adapte les notes de service de l’immense chef de troupe Jean Vilar dans
Vilar : Notes de service, joué très symboliquement au théâtre de Suresnes, puis au Théâtre national de Chaillot. En 1998, il crée Pierre, pour Mémoire d’après le roman d’Anne-Marie Roy qu’il joue dans le Off et au Théâtre de la Ville. Son goût pour des textes forts le pousse vers Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Victor Hugo en 2002 spectacle choisi par l’Académie de Lille comme acte artistique d’ouverture au bicentenaire de la naissance de l’écrivain
De retour à Avignon en 2005, il crée dans la salle du Petit Chien Le Cul de Judas
dont l’adaptation à partir du roman d’Antonio Lobo Antunes sort un an plus tard dans la collection “Titres” des Éditions Christian Bourgois, après un nouveau succès a Avignon en 2006.
Parallèlement à la vie de sa compagnie, François Duval signe la mise en scène de la lecture-spectacle du Bartleby de Herman Melville donnée par Daniel Pennac.
En mai 2012 il créé Où j'ai laissé mon âme de Jérôme Ferrari, dont il signe l'adaptation, la mise en scène et l'interprétation
qu'il crée à l'Aghja à Ajaccio, et qu'il reprend au Festival d'Avignon ainsi qu'en tournée.